mardi, décembre 22, 2009

la DDSE


Le général Saidi Fodil fut de loin l'un des meilleurs directeurs de la DDSE, un des départements des services secrets algériens. Dès son accession à la tête de cette direction, il avait engagé de sérieux remaniements dans le fonctionnement de ce département en introduisant de nouvelles formes quant au traitement de l'information. Le plus surprenant surtout c’est qu’il avait essayé de mettre fin à certaines pratiques héritées concernant les nominations aléatoires aux postes de chefs des bureaux de sécurité (BS) dans les ambassades algériennes à l’étranger, le plus souvent au prix d'une altercation avec ses supérieurs le général de corps de l’armée Toufik et le feu général-major Lamari Smain chef du contre espionnage.
Saidi fodil a exercé en pas mal d’occasions sous le couvert du ministère des Affaires étrangères, se forgeant de cette façon une redoutable réputation de négociateur et de diplomate. C’est l’homme par qui est venue la résolution du conflit des Touaregs d’Algérie, un conflit qui risquait d'embraser des territoires entre l’Algérie, le Niger et le Mali, en ouvrant les portes de l’ingérence française qui n’attendait que cette occasion rêvée pour faire du conflit un cheval de bataille voulant surtout raviver la question identitaire Kabyle.
Le général Saidi fodil a réussi en étant à la tête de la DDSE des coups de maître en mettant à jour un réseau d’espionnage au profit de la CIA impliquant un officier du DRS en poste à l’ambassade d’Algérie en Turquie. De même qu'il avait réussi d'autres coups d’éclats comme celui de la récupération d'un dossier classé, renfermant des preuves de l'implication d'un officier des services algériens en poste à Ankara (Turquie).
Même avec le sérieux coup de pousse de l’ancien président Liamine Zeroual, le général Saidi Fodil ne pouvait pas faire le poids face au Généraux Mediene Toufik et Lamari Smain, ceci pour de nombreuses raisons, comme l’absence totale d’un service opérationnel armée relevant de l’autorité directe de Saidi fodil. Ce qui mettait la DDSE en position de fragilité face à la DCE et la DCSA, ce qui révélait l’incapacité de la DDSE à engager des opérations à caractère juridique ou armées.
D’autres handicaps de taille sont venus se greffer à la problématique de Saidi fodil, est de loin le dossier des échanges de renseignements et de la coopération relevant du sécuritaire entre la France et l’Algérie, ce que allait pousser Saidi fodil à en piétiner sur le territoire et la chasse gardée de Smain Lamari. Ce qui finalement arriva, le général Saidi trouvait que Smain voulait occuper son territoire et confisquer ses prérogatives, ce qui électrisait l’atmosphère entre ces deux hommes car finalement le dossier de la coopération et le mode opératoire avec les services français allait faire grandir leur discorde. Le général Saidi fodil pensait que cette coopération avait plus un goût de collaborationnisme qu’autre chose.
Le traitement du dossier des islamistes de l’autre coté de la rive par la DGSE et la DST et les compagnes d’arrestations et d’exploitation de ce dossier brûlant avaient révélé, dans les années 1990, encore une fois l’incapacité du général Saidi fodil à faire face au pouvoir incessant du général major Smain Lamari et de ses services qui étaient considérés comme les seuls interlocuteurs de la DGSE et la DST au lieu de la DDSE du général Saidi fodil. Un comportement qui allait sérieusement le mettre hors de lui, il avait commencé à faire campagne contre le pouvoir central qui était en réalité entre les mains de Toufik et de Smain, le reste n’était rien, même pas le président Zeroual.
Par la suite le dossier intitulé “JOBE” allait faire précipiter les événements vers le pire. Dans cette affaire, le chef du bureau de sécurité à l’ambassade d’Algérie à Genève, le prénommé Samir avait réussi avec l’appui de quelques hommes à lui, qui étaient installés en Suisse, à recruter un agent de la police Helvétique suisse nommé Léon Jobé. Cet agent était aussi un agent des services de la sécurité intérieure suisse, il avait pour mission de surveiller des activistes islamistes, et des militants du parti FFS vivants en Suisse. Le chef de BS, Samir, avait réussi à recruter l’agent de police Jobé Léon afin d’obtenir de lui une copie du dossier des islamistes tout comme celui des activistes du FFS pour le compte du patron de DRS. Mais les choses se sont déroulées complètement à l’inverse des attentes de Samir car l’agent Jobé, petit, entre temps devenu gourmand et voulait surenchérir sur les dossiers en sa possession. Il s’est rendu compte de la sensibilité des informations qu’ils contenaient. Jobé avait franchi la ligne rouge en appelant le ministère de la défense algérienne pour demander à parler au général Toufik en personne. A la suite de cet événement, le patron du DRS décida de le griller pour éviter un probable scandale avec les autorités Suisses.
Après la très attendue élection de Liamine Zeroual, ce dernier devait agir avec les mains libres et sans entraves selon des ententes et des accords qu’il avait au préalable passés avec le général Khaled Nezzar et le patron du DRS Toufik. Mais après que Zeoual ait exprimé sa volonté de nommer Mohamed Betchine au poste de ministre de la Défense, un vent de panique s’empara de Mohamed Lamari, et de Mediene Toufik, ces derniers ne pouvaient plus se faire à l’idée de perdre leurs postes. De cette façon, le premier désaccord de taille venait d’avoir lieu entre le président Zeroual et le gouvernement secret de l’Algérie.
Aussitôt et voulant les prendre de court, Zeroual avait essayé de faire passer par la force la nomination de Saidi Fodil à la tête de la DCSA. De cette façon, il était sûr d’avoir pied dans la structure trouble et opaque du DRS. Malheureusement la signature, au début du mois de juin 1996, du décret de nomination (l’arrêt de mort pour son ami Saidi Fodil), Smain Lamari envoya le 03 juin 1996 une équipe de son escadron de la mort à la 4ème région (région de Ouargla) avec pour mission la liquidation de Saidi Fodil. Deux équipes du service action furent chargées de cette mission. Le chef du groupe Abderezak Kadri surnommé (le diable) un agent du DRS natif d'Alger, appartenant à l'unité 192 et au GIS (groupe d'intervention spécial du contre espionnage), de Hakim Benloucif, un ancien agent de la DCE originaire de Constantine dit (le français) appartenant à la redoutable (C.C.S3). Cette dernière est une Cellule spéciale de renseignements au cachet ultra secret et, qui n'a aucun statut légal au sein l'organigramme du ministère de la défense algérienne. C’est une cellule fantôme commandée tout juste par le feu Smain Lamari et, actuellement encore par le général de corps d'armée Toufik Mediene, et de deux autres chefs du DRS.
C’est une organisation qui regroupe des agents du DRS et du DCE en activité et ceux en retraite, des agents triés sur le volet venants pour la plus part des services d'élites du DRS et dont la mission première et d'exécuter des opérations ou des missions clandestines sans couverture pour le compte du tout puissant Département du renseignement et de la sécurité, comme les liquidations des opposants dans la fin des années 80 et 90. Ces agents vouent une loyauté sans faille à cette organisation qui est la C.S.S3. Kadri Abderezak (le diable), a été avec son groupe les premiers sur le terrain pour superviser en compagnie d'émissaires du DRS les détails de l’opération et à en rendre compte directement à la centrale d'Alger avec pour chef de groupe le commandant Bouselouane Hassane dit (le vietnam), un vieux barbouze sans scrupule, originaire de Skikda, actuellement en retraite dorée, du commandant Redouane dit la “pointe” responsable des liaisons et de la coordination inter-services au DRS et membre de la (C.S.S3), reconverti dans les affaires depuis.
De l'agent Bensaaif Mounir analyste à la DCE originaire de Bab El Oued, membre de la C.S.S3, Benloucif Badis agent retraité du service action propriétaire d'une imprimerie industrielle à Mila, et du chef de mission le lieutenant colonel Mohamed originaire de Batna, membre de la C.S.S3 sans foi ni loi promu responsable du service action au sein du DRS, propriétaire d'un chic restaurant sur les hauteur d'Alger et de beaucoup d'autres ayant écumé beaucoup de privilège pour leur services rendus. Bien que la voiture qu’il occupait était blindée, une charge d’une rare puissance placée sous la voiture lui ôta la vie sur une route droite et déserte, c’était le 04 juin 1996; le maquillage en accident de la route était parfait et le travail propre et net exécuté par les deux équipes de Smain, dépêchées par à bord de 2 hélicoptères Mi 24.
A cet instant là, le message en direction de Zeroual était très clair. Une commission d’enquête fantoche avait été désignée par le président Zeroual afin de mettre à jour les détails et les circonstances du décès de son ami Saidi Fodil. L’enquête fut bâclée, et rien n’avait été fait pour punir les responsables, le dossier fut jeté aux oubliettes. Tout est maintenu à la thèse de l’accident de la route. Le destin avait voulu que le général Saidi fodil disparaisse tragiquement, sans que les véritables coupables ne payent le prix de leur trahison et crimes. Malheureusement jusqu'à ce jour Saidi fodil n’a pas eu le droit de mémoire par le gouvernement, si ce n’est l’attribution de son nom le 5 juillet 1996, un mois après son décès, à la promotion sortante de l’académie inter arme (Cherchell ).
Ces meurtriers occupent encore leurs postes, et sévissent de plus belles encore, l’unité 192 a été mise en veilleuse, mais la cellule C.S.S3 vit toujours, elle reste active malgré la volonté du président Bouteflika à vouloir la démembrer et la dissoudre comme la macabre unité 192 car potentiellement dangereuse pour la stabilité de son régime. C.K




samedi, décembre 19, 2009

Sphinx-dz

DRS est le service de renseignements algérien. Son existence remonte à la lutte pour l'indépendance, sous l'impulsion de Abdelhafid Boussouf, son rôle était de gérer les réseaux aussi bien nationaux qu'internationaux , après l'indépendance du pays en 1962.

dimanche, novembre 29, 2009

Drs

Le DRS est dirigé par le général Mohammed Mediene, agissant sous son commandement: - Le principal la recherche militaire (CPMI), basé à Ben Aknoun, et dirigé par le colonel "Bachir" Tartag, est chargé de la chasse aux "éléments suspects" dans l'armée, cela dépend de six centres de recherche militaires (CMI), un pour chaque région militaire. - Le Groupe d'intervention spéciale (GIS) - Les principaux de recherche et d'enquête (BRIP) Direction du Contre-Espionnage DCE Direction de la Documentation et de la Sécurité Exterieur DSDE Direction de la Documentation et de la sécurité extérieure Direction Centrale de la Sécurité de l'Armée DCSA La gestion centrale de la sécurité de l'armée Nature des services publics: Service de Sécurité Speciale Service de sécurité intérieure Coordination de la Sécurité du territoire -L'Algérie a de graves problèmes avec les fondamentalistes, maintient les écarts en ce qui concerne la position marocaine sur le Saharasources:La page d'accueil personnelle propos ASR Intelligence

meme source ci-dessus

Algeriedrs: Le département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) (ALGERIE)

Algeriedrs: Le département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) (ALGERIE)

Le département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) (ALGERIE)

est le service de renseignements algérien. Son existence remonte à la lutte pour l'indépendance, sous l'impulsion de Abdelhafid Boussouf, son rôle était de gérer les réseaux aussi bien nationaux qu'internationaux , après l'indépendance du pays en 1962 et l'accession de Houari Boumédiène à la tête du pays en 1965, les services de renseignements algériens connurent une grande mutation au niveau de leur organisation interne, s'inspirant grandement du schéma de fonctionnement des services du Bloc de l'est, c'est ainsi qu'il leur a été attribué le nom de Sécurité Militaire (SM) avec comme missions principales :
La lutte contre toute forme d'
espionnage
La préservation de la sécurité intérieure du pays
La défense des intérêts vitaux de l'Algérie à l'étranger. Le premier directeur à être nommé à la tête de la Sécurité Militaire fut le colonel
Kasdi Merbah qui est resté en poste jusqu'à la disparition du président Boumédiène en 1978. Puis lui succède pour une courte durée le colonel Yazid Zerhouni. Dès lors le président Chadli se méfiant de la SM, procède aussitôt à son démantèlement en plusieurs services et nomme à la tête de la nouvelle DGPS le général Lakehal Ayad, un département qui n'a désormais de prérogatives que pour le renseignement extérieur.Les évènements tragiques du 5 Octobre 1988 poussent le président Chadli Bendjedid à limoger le général Ayad de ses fonctions. Lui succède alors le général Betchine. Une période de changement politique majeur débute alors avec l'instauration du multipartisme mais aussi de la montée du mouvement intégriste incarné par le FIS. Les services changent d'appellation, passant de DGPS à DRS avec la nomination en novembre 1990 de l'actuel général de corps d'armée Mohamed Mediène, qui est toujours à la tête de ce département.Ci-dessous la liste des responsables qui ont eu à diriger le DRS :
Abdelhafid Boussouf de 1954 à 1958
Houari Boumédiène de 1958 à 1965
Abdallah Khalef, plus connu sous le nom de
Kasdi Merbah de 1965 à 1978
Yazid Zerhouni de 1979 à 1981
général Lakehal Ayad de 1981 à 1988
Mohamed Betchine de 1988 à 1990
général
Mohamed Mediène alias Toufik de 1990 à nos jours

Source:wikipedia

Algeriedrs: La Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE) (ALGERIE)

Algeriedrs: La Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE) (ALGERIE)

La Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE) (ALGERIE)

La troisième branche principale du DRS est la DDSE, dont la direction a été confiée le 4 septembre 1990 au général Saïdi Fodhil (issu de l’armée de terre), dit « Abdelhamid ». En désaccord avec la sauvagerie de la répression, il sera démis de ses fonctions en juillet 1994 (à l’instigation de Smaïl Lamari) pour être nommé commandant de la 4e région militaire ; il sera assassiné (dans un « accident de la route ») le 4 juin 1996. En 1994, il a été remplacé à la tête de la DDSE par le général Hassan Bendjelti, dit « Abderrazak » ou « Hassan Tetouan » ; ce dernier sera à son tour remplacé par le général Rachid Laalali, dit « Attafi », toujours en poste à ce jour. La DDSE, en principe, n’a pas été engagée dans la répression extrajudiciaire en Algérie même. Mais, à partir de l’été 1994, sous le contrôle de fait du général Smaïl Lamari (chef de la DCE), ses agents à l’étranger ont été impliqués dans la surveillance et l’intimidation des opposants exilés.

Source:algeriedrs